
Couvertures et cartons à la main, les proches de Pablo Peña exigent une enquête exhaustive sur le sort de son fils et de sa belle-fille, sans lui attribuer l'accusation d'être impliqué dans la disparition d'Andrea Otaolaurruchi. Ce dernier dispose également d'un dossier de recherche depuis le 5 mars, date à laquelle sa trace a été perdue dans le quartier Bosques del Lago à Cuautitlán Izcalli.
Le père de Pablo Peña a exprimé son mécontentement aux médias, soulignant que les autorités semblent revictimiser son fils en le tenant pour responsable de la disparition d'Andrea Otaolaurruchi, sans avoir mené les enquêtes nécessaires. En outre, il a souligné qu'ils ont fait l'objet de perquisitions à plusieurs reprises sans recevoir d'informations sur les résultats de l'enquête.

Lors d'un appel aux autorités de l'État de Mexico, le père de Pablo Peña a demandé l'intervention de la gouverneure Delfina Gómez Álvarez et du procureur général José Luis Cervantes Martínez. Ils ont exigé d'avoir accès au dossier d'enquête, de connaître l'avancée des recherches et de retrouver vivants les deux jeunes hommes. De même, ils ont exigé la diffusion d’informations véridiques sans revictimisation d’aucune des parties impliquées.
Ce blocus du Periférico Norte représente non seulement un signe de désespoir de la part de la famille de Pablo Peña et Andrea Otaolaurruchi, mais aussi un appel aux autorités à prendre des mesures immédiates et efficaces dans la recherche de ces deux jeunes disparus.

Comment est née la théorie de l’implication présumée de Pablo Peña ?
Le 13 mars, huit jours après qu'Andrea Otaolaurruchi ait cessé de communiquer avec elle, sa disparition a été révélée sur les réseaux sociaux. La nouvelle s'est renforcée
Trois semaines plus tard, le journaliste Carlos Jiménez est revenu sur l'affaire dans son programme télévisé, où il a déclaré que Pablo Peña, le mari du mannequin, serait dans le collimateur du procureur pour sa probable participation à la disparition de sa femme, puisqu'il aurait été pour tapi dans la maison où ils vivaient.
